Après 25 ans, Bettie Serveert joue encore pas mal. Dans les années 90, la formation néerlandaise a réalisé à peu près tout ce que l'on pouvait attendre d'un groupe indépendant. Ces temps forts sont derrière nous depuis des années en 2016, sans pour autant diminuer la force du quatuor. Le 11ème album Damaged Good le prouve avec verve. Le groupe autour de semble aussi impatient qu'avant et
… propose beaucoup de nouvelles idées. Pour chaque rocker mélodique attendu, spécialité de Bettie Serveert, il y a un moment inattendu. En face de l'excellent exercice de répétition Whatever Happens se trouve l'expérience sombre Brother (in Lions). Le Digital Sin de plus de sept minutes est équilibré avec les chansons ultra-courtes Brickwall et Mouth of Age. Parfois, les choses tournent mal, comme avec les fausses cornes terne de l'ouverture de l'album B-Cuz. Cela fait partie de la prise de risques. Grâce au courage de s'écarter des chemins familiers, Bettie Serveert semble jeune et vitale sur Damaged Good. Cela a parfois été différent. (JE)plus