Est-ce un opéra? Un oratorio, une morale, une épopée biblique ou autre chose? The Eternal Road est né du cerveau de l'imprésario et producteur Meyer Weisgal, qui avait souvent mis en scène des thèmes juifs dans des productions à grande échelle pour sensibiliser les Juifs américains à leur identité. Comme on le sait, à cette époque, de nombreux porteurs de la culture européenne (souvent
… juifs) avaient fui aux États-Unis aux mains d'un peintre de dessin raté. Pour The Eternal Road, Weisgal a pu sans effort utiliser les grands noms de l'Occident: le réalisateur Max Geinhardt, l'écrivain Franz Werfel et le compositeur Kurt Weill. La réalisation de la production n'a pas été sans frictions. La spiritualité de Franz Werfel était plus chrétienne que juive (il était fan de Bernadette Soubirous, par exemple). Le sioniste Meyer Weisgal, cependant, ordonna à Werfel que la pièce devait être une pièce juive: «cela, et rien d'autre». Le texte de Werfel (écrit à l'origine en allemand, mais bien sûr traduit en anglais pour cette production) est une sorte de résumé du tanach juif (à peu près l'Ancien Testament des chrétiens). Ce CD (co-préparé par les Milken Archive) propose pour la première fois une sélection de cette production théâtrale, créée en 1936 à l'Opéra de Manhattan sur la trente-quatrième rue. (HJ) Ce CD (co-préparé par les Milken Archive) propose pour la première fois une sélection de cette production théâtrale, créée en 1936 à l'Opéra de Manhattan sur la trente-quatrième rue. (HJ) Ce CD (co-préparé par les Milken Archive) propose pour la première fois une sélection de cette production théâtrale, créée en 1936 à l'Opéra de Manhattan sur la trente-quatrième rue. (HJ)plus